jeudi 6 septembre 2012

Draft : Outright monetary transactions - - > NO LIMIT




Hahaha ! c’est énorme … Pif n’en revient pas, la BCE joue dans la cour de la FED !!! / Pif n’a pas le temps de structurer un post complet ce soir, donc il vous file son plan de vol pour demain matin … a bon entendeur !!!

a) Quoi faire ?

- - > en turbo Alléger TLT (ou placer des put pour couvrir la partie restante) / renforcer en indices action  - - > entrer en DAX si (comme PIF) vous avez déjà DOW et CAC / tenter cuivre et gaz nat en remplacement du café qui ne performe pas / revenir sur WTI / renforcer gold/silver

- - > Pour le portefeuille action ? - - - > cap sur  et NG, ALAUP, EUR (minières) / puis CGG Veritas, Total (au rayon pétrolières) et PIG pour finir

Putain, enfin en route pour cash city … / ci-dessous le communiqué de Romandie News …

la suite ici - - > 



b) le communiqué Romandie news de 16 h : La BCE va racheter sans limite de la dette des Etats de la zone euro 

FRANCFORT - La Banque centrale européenne (BCE) va intervenir de manière illimitée sur le marché de la dette des Etats de la zone euro face aux primes de risques élevées réclamées à certains pays, a annoncé jeudi son président, Mario Draghi.

La BCE va lancer un nouveau programme, baptisé Outright monetary transactions (OMT), en raison des perturbations graves observées sur le marché des obligations publiques qui proviennent de craintes infondées de la part des investisseurs sur la réversibilité de l'euro, a déclaré M. Draghi lors d'une conférence de presse à Francfort.

Ce programme sera soumis à la stricte condition que les Etats qui souhaitent en bénéficier aient auparavant fait appel à l'aide des fonds de secours européens, le FESF, provisoire, et le MES, son futur successeur. Ce qui implique des efforts accrus d'assainissement des finances publiques de la part des pays demandeurs.




M. Draghi a indiqué que ce nouveau programme, voté à l'unanimité moins une voix du conseil des gouverneurs de la BCE, allait se concentrer sur les obligations de maturité courte et moyenne. Entre un et trois ans, a-t-il déclaré, précisant que trois ans était la maturité la plus efficace pour atteindre les objectifs.



Avant la réunion de jeudi, le président de la Banque centrale allemande (Bundesbank) Jens Weidmann s'était fermement opposé au principe des rachats d'obligations d'Etats.

Contrairement au scénario qui avait circulé dans la presse, la BCE ne va pas viser de niveaux spécifiques sur les écarts de taux d'emprunt (spreads) entre les Etats de la zone euro au-delà desquels elle interviendrait en achetant des titres de dette.

Nous n'avons pas d'objectif d'écart de taux spécifique, a déclaré M. Draghi. L'écart observé est celui entre les taux d'emprunts des pays de la zone euro et les taux d'emprunt de l'Allemagne, pays qui fait référence dans la zone.

Parallèlement à l'annonce de ce nouveau programme, M. Draghi a sonné la fin du précédent programme de rachat de dette publique, le SMP, lancé en mai 2010 à l'époque de la première crise de la dette grecque.

Etendu l'été dernier pour freiner l'envolée des taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie, ce programme de rachat de titres sur le marché secondaire n'avait pas été activé depuis mi-mars.

Le SMP, dont il a toujours été dit qu'il était limité en temps et montant, n'était pas suffisamment efficace. C'était comme marcher sur une jambe, a expliqué M. Draghi.

Le SMP totalise des rachats de 209 milliards d'euros, des titres qui seront gardés jusqu'à maturité, a précisé M. Draghi.

La BCE va par ailleurs de nouveau assouplir ses critères pour les garanties qu'elle exige des banques de la zone euro en contrepartie des prêts qu'elle leur accorde via ses opérations de refinancement.

Elle va notamment suspendre l'application d'un seuil de notation financière minimum pour les garanties exigées (collatéraux) dans le cas de titres de dette d'Etats membres de la zone euro, selon un communiqué.

Le président de la BCE a réaffirmé que, tout en restant dans le cadre de son mandat, l'institution ferait tout pour sauvegarder l'euro, qui est irréversible.

Il a toutefois affirmé que les actions de la BCE ne seront pas efficaces sans actions politiques de la part des gouvernements.


(©AFP / 06 septembre 2012 15h56)
A bientôt fidele lecteur

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