Salut à tous ! nouveau point de passage Pifthedog (qui croise toujours entre Athènes et Paris pour ses activités professionnelles) / Pif note une semaine (charnière) riche
en événements/rebondissements hors calendrier macro, et beaucoup d’espoirs qui risquent finalement d'être bien déçus !!!pour faire court:
- aucun
d’assouplissement monétaire additionnel en vue en Europe (Eurobonds, nouvelle
opération a guichet ouvert de la BCE) ou aux USA (quantitative easing,
opération twist) / la macro Européenne reste déplorable (croissance, moral,
emploi) et le moteur Franco-allemand est cassé face à l’irresponsabilité
politique de Mr Hollande qui persiste à tenter d’avoir raison contre toute
l’Europe (enfin celle qui gère correctement ses affaires) sur les Euro-bonds
- énormes turbulences
en vue avec les trous abyssaux planqués dans le secteur bancaire Espagnol (le
FMI parle de 40 Md€ mais PIF pense que rapidement on parlera du double),
Gouvernement Espagnol tétanisé et incapable d’appeler à l’aide l’UE et le FMI (syndrome du lapin
pris dans les phares d’une voiture)
- nouveaux tirs de
canon des agences de notation contre l’Espagne et nouvelles menaces de
dégradation (par effet de contagion) sur toute l’UE / les States ne sont pas
non plus épargnés sur la gestion de leur dette/Budget)
- la Chine flippe
pour son économie et tente une baisse des taux directeur pour maintenir son
économie à flot …
En conséquence, c’est la panique sur les marchés qui
hésitent entre reprise haussière inflationniste ou poursuite de l’effondrement
déflationniste … Gorges SOROS, dont les origines Hongroises rendent pertinente
(de la part d’un Américain gérant de fond) la vision de l’Europe, anticipe un
retour en récession et de grosses dissensions dans la zone Euro d’ici la fin de
l’année si l’Allemagne ne prend pas rapidement le leadership de l’ensemble …
a) la semaine passée en synthèse :
i) UE :
- Coté BCE, fausse
alerte (mercredi 6), pas de nouvelle baisse des taux de refinancement qui
restent stables à 1% / les rumeurs de
reprise du programme d'achat d'obligations (SMP) ou de reconduction des
opérations de refinancement à long terme (LTRO), sur le modèle de celles de
décembre 2011 et de février 2012 s’avèrent finalement injustifiées
- la conférence de presse
de Mario Draghi calme tout le monde - - > La BCE a injecté dans le système
bancaire plus de 1.000 Md€ mais l'effet bénéfique de ces opérations s’est trop
rapidement estompé et les coûts d'emprunt des pays les plus fragiles revenus à
leurs niveaux initiaux / Le taux de chômage de la zone euro est à 11% (avril),
la confiance des entreprises en berne et
les indices manufacturiers au plus bas -
- > une nouvelle récession est dans le pipe en zone euro au 2ème trimestre
- Les Allemands enterrent
les eurobonds (et formalisent leur réponse à Mr Hollande) - - > les euro-obligations ne seront envisageables
qu’à la fin d'un processus d'intégration politique et budgétaire en Europe
(porte-parole Steffen Seibert) / ceci n’est pas possible avant de nombreuses
années… / PS de mauvaise foi et mauvais perdant qui fustige « une Europe
fédérale à papa »
- Ca continue à chauffer
en Espagne, le Gouvernement semble avoir planqué la situation déplorable de ses
banques et hésite à assumer ses responsabilités auprès de la BCE. Premier
chiffrage (FMI) à 40 Md€ pour tenter de recapitaliser le secteur bancaire et éviter
la faillite. En fait c’est plutôt 80 Md€ qu’il faudrait (le premier chiffre
était très optimiste) / pour Fitch, c’est carrément de 60 à 100 Md€ qu’il
faudrait injecter, soit l'équivalent de 6 % à 9 % du PIB national / toujours
des rumeurs en boucle sur une demande officielle d’aide du Gouvernement
Espagnol pour ce week-end… / Fitch dégrade de 3 crans la note souveraine espagnole (à BBB) / rappel à l’ordre
Allemand : Le gouvernement allemand s’oppose à ce que les banques de la
zone euro en difficulté s'adressent directement aux fonds de sauvetage européen
(FESF et MES) - - > la demande doit être préalablement faite par le
Gouvernement responsable et concerné / rappel des « basics » - - >
les banques en difficulté doivent s’adresser
d'abord à leurs actionnaires, puis au gouvernement de leur pays, et en
dernière instance, vers le fonds de sauvetage Européens…
- Entretien inquiétant de George
SOROS (conférence économique à Trente, en Italie) pour qui la crise de l'euro est une crise des dettes
souveraines couplée à une crise bancaire / sans réaction, l’UE risque de plonger
dans une "décennie perdue" à l’image de celle traversée par l'Amérique
latine dans les années 1980 / selon lui, la suite des evenements pourrait être
la suivante : élections de juin en Grèce - - > retour d’un Gouvernement
qui va promettre de mettre en œuvre les mesures d'austérité exigées par les
créanciers d'Athènes, mais qui sera incapable de tenir ses promesses / paroxysme
de la crise Grecque d’ici l'automne et retour des problemes habituels (plus de
sous dans les caisses de l’état) / D'ici là, récession en UE avec effet
tangible (affaiblissement) sur l'économie allemande - - > compliqué alors de persuader l'opinion
allemande d'accepter des financements/responsabilités européennes
supplémentaires - - > probable sortie désordonnée de la Grèce + effondrement
de l'UE dans son ensemble !!!
ii) Aux States : pas d’assouplissement monétaire en vue / nouvel
averto des agences sur la dette US
- Grosse mise en
garde (en fin de semaine) des agences de notation contre les USA. Le S&P menace d’abaisser un nouvelle fois la note des
states d’ici 2014 (irresponsabilité politique, et taille démesurée de la dette
US en regard du PIB, national / baisse de lisibilité de la politique
budgétaire) et maintien sa perspective négative / pour Fitch - - > "Les
Etats-Unis sont le seul pays (parmi ces quatre principaux pays notés AAA) qui
n'a pas un plan de réduction du déficit budgétaire crédible et dont le ratio
dette-PIB devrait augmenter à moyen terme »
- retour sur le discours
de Ben Bernanke (jeudi 7) : fausse
alerte, aucune opération d’allégement monétaire annoncée. Par contre nombreuses
déclarations vagues, creuses et de pure langue de bois - - > poursuite de la
croissance US à un rythme « modéré », pas de modification de la
politique monétaire à court terme / la situation en Europe, et la perspective
d'une contraction violente du budget fédéral en fin d’année sont des facteurs de risque sur la croissance / dépenses et
moral des ménages US qui serait relativement soutenue, baisse des prix de
l'énergie qui serait favorable, demandes en exportations US qui serait solides
en dépit des difficultés économiques de l'UE, mais peu d’embauches… / prochain
rendez-vous - - > réunion de politique monétaire des 19 et 20 juin,
iii) Monde :
- baisse (jeudi) des
taux d'intérêt de référence en Chine de (0,25 points) sur les emprunts et les dépôts
à un an
b) que disent les charts
i) en hebdo : on reste en mode déflation, VIX a surveiller, l’or
redevient attractif, tentative de reprise du DOW (avec effet baissier TLT, UPP) mais pour l’instant non déterminante …
Pif note :
- Le VIX qui tente un
changement de polarité haussier, qu’il faut suivre attentivement
- une situation
générale qui reste déflationniste (indice risk on – risk off) malgré une très récente
et pas encore significative tentative
d’inversion
- des trends généraux
qui ne sont pas remis en cause - - > TLT (obligataire USà et UUP (dollar)
restent les thématiques d’investissement
préférées mais la situation et a surveiller. De la même manière le DOW reste
baissier mais semble avoir des velléités haussières.
- L’or est particulier, sa chute s’est arrêtée à un plancher
compris entre 1 500 $ et 1 550 $ l’once et redevient attractif comparé au
DOW
- Les matières premières sont à la traine et restent orientées
à la baisse
ii) en quotidien : a peu près comme en hebdo, mais la tentative de
reprise des cours est plus tangible …
- le VIX attaqué
tente un retournement baissier. En conséquence, les trends haussiers de UUP (dollar) et TLT (obligataire US) sont
impactés mais pour l’instant sans remise en cause des trends haussiers (simple rebond des cours sur leurs MM à 20
jours)
- Coté indices
actions : tentative de retournement haussier du DOW, mais le DAX semble
rester baissier (plancher pas encore atteint) / CAC40 et émergents qui semblent avoir atteint un
plancher dans leur chute (resp vers 2 900 points et 27$) et vouloir rebondir…
GOLD : évolution incertaine, cours bloqué par une résistance
forte vers 1 530 $ l’once et une tentative de reprise qui échoue dans les
moyennes mobiles a 20 et 50 jours, MACD en divergence haussière (plutôt bon
signe) - - > la suite est incertaine et l’ensemble ressemble malgré tout à
une reprise dans un trend baissier … / a noter la reprise des mines d’or
anormalement en avance sur les cours de l’or (mais attention, le mouvement
semble perdre de son intensité)
Pétrole : rebond (WTI) sur un seuil à 83-84$ le baril,
mais la tendance générale reste pour l’instant baissière / le Brent qui suit
son collègue WTI (plancher à 95 $ le baril)
Matières premières : situation toujours globalement déflationniste,
cuivre, sucre, gaz naturel et café dans des configurations baissières (malgré
une petite tentative de rebond sur le sucre)
c) le debrief de PIF- quoi faire la semaine prochaine ?
Les cours de la semaine reflètent les (très grosses)
hésitations des marchés (déflation ou inflation ?) face aux solutions possibles
pour répondre aux problèmes économico-politique du mois :
- l'Espagne va-t-elle
faire défaut ? Va-t-elle enfin demander de l’aide pour le renflouement de
ses banques ?
- la Grèce va-t-elle
rester dans la zone euro à la fin du mois ?
- l’UE va-t-elle
retourner en récession et entrainer avec elle les USA ?
- la FED va-t-elle
initier un nouveau round de création monétaire ? la BCE va-t-elle émettre
des euro-bonds ou renouveler les mesures de laxisme monétaire pour soutenir le
secteur bancaire de l’Union ?
- Les problèmes de
dette US et de gestion du budget national vont-ils réapparaitre sur la scène
publique prochainement ?
en gros 2 scénarios pour la suite :
i) inversion de tendance baissière sur nouvelles mesures d’allégement
monétaires et rebond sur des minimas (scénario d’octobre 2011) - - > dans ce
cas il faut jouer long DOW, DAX, pétrole, cuivre, autres matières premières et
GOLD
ii) faute de mesures d’allégement monétaire - - > reprise
de l’accélération baissière d’il y a 10 jours (sur le modèle des bourses en
juin 2008) - - > dans ce cas il faut tout shorter sauf le dollar et les
obligations d’état US à 10-30 ans
Pif ne sait pas lequel de ces deux scénarios sera le bon,
mais il privilégie la version inflationniste US (soutien Gold - maintien actions US) à laquelle les marchés risquent de rester accrocher (a
tort ou a raison) encore quelques semaines …
Voila, c’est tout pour aujourd’hui.
PS1 : en entrée, le show de la semaine c’est la reprise
du « don’t go » (de Yazoo) par Terminal choice (émule Allemand du
célébrissime Marilyn Manson) / en fin de post la version originale de Yazoo
PS2 : Pif vous fait marrer et ses recos sont de bonne
facture - - > enregistrez vous et faite tourner le bouche à oreille …
Annexe 1 : Semaine du 4 juin 2012 dans le détail
Vendredi 8 juin
Sentiment de marché : baisse sur incertitude entourant
le sort des banques espagnoles et sur l'absence de mesures monétaires favorables
à la croissance aux Etats-Unis.
- UE – notation : le Moody's
menace d’abaisser la note de nombreux pays de la zone euro, y compris France et
l'Allemagne / inquiétude sur la Grèce et l’Espagne / sortie de la Grèce de la
zone euro - - > pertes substantielles pour les investisseurs en titres
grecs, à la fois directement à cause de la conversion de l'euro en devise
locale et aussi indirectement à cause des fortes perturbations macroéconomiques
qui s'en suivraient - - > sont particulièrement menacés : Chypre, le
Portugal, l’Irlande, l’Italie et l’Espagne / pour l’Espagne : "le
problème bancaire de l'Espagne est largement spécifique et ne devrait pas
représenter une source majeure de contagion vers d'autres pays de la zone euro
/ une exception : l'Italie, qui dépend elle aussi de plus en plus de la BCE
pour le financement de ses banques"
- Esp – FMI :
pour le FMI l'Espagne aurait besoin d'injecter au moins 40 Md€ (hypothèse
basse) afin de recapitaliser ses banques et leur permettre de résister dans un
environnement économique difficile / un responsable du FMI précise que
l’enveloppe doit être de 1,5 à deux fois plus importante pour convaincre les
marchés - - > besoin de 80 Md€ / pour Fitch, le besoin de recapitalisation
serait compris entre 60 et 100 Md€ (soit de 6 % à 9 % du PIB national) /
rumeurs - - > L’Espagne devrait demander ce week-end de l’aide
- US – notation : S&P
confirme la note AA+ des USA mais menace
de l'abaisser une nouvelle fois d'ici à 2014. perspective négative maintenue / -
- > "le risque de crédit sur la dette publique des Etats-Unis, de
nature essentiellement politique et budgétaire, pourrait augmenter jusqu'au
point de nous conduire à abaisser d'ici à 2014 la note AA+ que nous attribuons
à la dette à long terme du pays" / "l'exécution budgétaire",
"le poids de l'endettement" des États-Unis, "et ce que nous
percevons comme étant la baisse récente de l'efficacité, de la stabilité et du
caractère prévisible de leur législation et de leurs institutions politiques,
en particulier en ce qui concerne la direction de la politique
budgétaire", sont des éléments susceptibles d'affecter la note américaineJeudi 7 juin
- US – Agences de notation : Fitch Ratings a réitéré jeudi sa menace de dégrader la note souveraine des Etats-Unis l'an prochain si Washington ne parvenait pas à réduire ses déficits et à mettre en place un plan de réduction de sa dette. L'agence de notation a en revanche jugé que la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et d'autres pays bénéficiant de la note AAA disposaient de plans budgétaires "crédibles" / "Les Etats-Unis sont le seul pays (parmi ces quatre principaux pays notés AAA) qui n'a pas un plan de réduction du déficit budgétaire crédible" et dont le ratio dette-PIB devrait augmenter à moyen terme
- UE – Esp - l'agence de notation Fitch, abaisse la note de l'Espagne de trois crans, à BBB.
- USA - FED : Ben Bernanke déclare au Congrès que la FED surveillait d’éventuels risques significatifs posés sur la reprise américaine par la crise de la dette et du secteur bancaire en Europe / La FED reste prête à mener des actions si besoin pour protéger l'économie américaine au cas où les tensions financières s'accroîtraient" - - > on reste cependant dans le général / aucune évocation d’un potentiel QE3/ à l’autre bout - - > Janet Yellen, vice-présidente de la Fed, qui défend de nouvelles mesures d'assouplissement / plusieurs économistes s'attendent désormais à ce que la banque annonce de nouvelles mesures d’assouplissement après la prochaine réunion du comité de politique monétaire prévue les 19 et 20 juin.
- USA – FED
suite : déclaration de Ben Bernanke à
Washington : la croissance économique du pays devrait se poursuivre à un
"rythme modéré", ce qui ne présage aucune modification de la
politique monétaire américaine à court terme / un certain nombre de facteurs
menacent la reprise aux Etats-Unis, comme la situation en Europe, et la
perspective d'une "brusque" contraction du budget fédéral américain à
la fin de l'année, qu'il a appelé les élus à éviter / La croissance économique
semble devoir continuer à un rythme modéré dans les trimestres à venir" / La
hausse des dépenses de consommation reste "relativement soutenue", la
baisse des prix de l'énergie devrait apporter une bouffée d'air au pouvoir
d'achat des ménages, dont le moral "est malgré tout en hausse",
"et la demande pour les exportations américaines a tenu bon en dépit des
difficultés économiques de l'Europe" / l'inquiétude au sujet de l'Europe,
de la politique budgétaire américaine et de la force et de la viabilité de la
reprise" pèsent sur les décisions d'embauche et d'investissement des
entreprises/ La situation en Europe, fait peser des risques importants sur le
système financier et l'économie des États-Unis et doit être surveillée de près
/ la Réserve fédérale est prête à prendre les mesures qui s'imposeraient pour
protéger le système financier et l'économie en cas d'intensification des
tensions financières" / avec le reflux du pétrole, l'inflation resterait
"à ou légèrement au-dessous de 2%" taux qui correspond à l'objectif
de hausse des prix de la Fed à moyen terme / sans accord au Congrès d'ici à la
fin de l'année sur la façon de réduire la dette publique, qui représente
environ 100% du PIB américain, un certain nombre de mesures de relance et de
réductions d'impôt expireront en même temps qu'entreront en vigueur des baisses
automatiques des dépenses publiques."Si l'on permet que cela arrive, cela
fera planer une menace importante sur la reprise / les marchés spéculent sur la
possibilité que la Fed prenne de nouvelles mesures de soutien à la reprise lors
de sa réunion de politique monétaire des 19 et 20 juin, M. Bernanke insiste sur
le fait que cela n'avait rien d'assuré, et appelle une nouvelle fois le Congrès
à ses responsabilités / La politique monétaire n'est pas la panacée. Je me
sentirais bien plus à l'aise si le Congrès nous déchargeait [du] fardeau"
de soutenir seuls la reprise, en remettant le budget fédéral sur une
trajectoire viable "tout en évitant d'entraver la reprise économique
actuelle"
- Chine : annonce d'une baisse des
taux d'intérêt de référence en Chine de 0,25 point de pourcentage, une première
depuis 2008. Les investisseurs américains saluent la décision de Pékin de
baisser, à compter de vendredi, de 0,25 point de pourcentage les taux d'intérêt
de référence sur les emprunts et les dépôts à un an. Les banques pourront en
outre s'éloigner davantage que par le passé de ce taux de référence.
Mercredi 6 juin 12
Marché : exubérance haussière
sur espoir d’action monétaire de la FED et scénario d'un plan de consolidation
global du système bancaire à l'échelon européen, puis d’un recours au MES pour
recapitaliser les banques espagnoles / rumeurs : l’envolée des taux
Espagnols pousserait à la reprise en Europe du programme d'achat
d'obligations (SMP) ou la reconduite les opérations de refinancement à long
terme (LTRO), après celles de décembre et de février dernier
- UE – BCE : Mario Draghi douche les
espoirs d'une initiative de la BCE / il souligne les dysfonctionnements du
marché bancaire et la nécessité de maintenir en place les mesures non
conventionnelles mais se refuse à aller au-delà (et notamment déclencher un
nouveau LTRO)
- UE – All : Opposition
Allemande à ce que les banques de la zone euro en difficulté s'adressent
directement aux fonds de sauvetage européen (FESF et MES) / la demande doit
être effectuée par un gouvernement responsable / Le mécanisme en vigueur
prévoit que les banques en manque de capital s'adressent d'abord à leurs
actionnaires, puis au gouvernement de leur pays, puis en dernière instance, se
tournent vers les fonds de sauvetage (FESF ou MES)
- BCE – taux :
pas de modification - - > Le taux de refinancement reste à 1%, le taux de
facilité de dépôt à 0,25% et le taux de prêt marginal à 1,75%
Mardi 5 juin 12
- US – dette :
La dette américaine émise sur les marchés pourrait atteindre le double du
niveau du produit intérieur brut en 2037 si l'Etat fédéral conserve les
politiques fiscales actuellement en place, selon un rapport du bureau du Budget
du Congrès (CBO) publié mardi.
- UE – G7 : Les
Européens ont promis mardi à leurs partenaires du G7 d'agir
"rapidement" contre la crise de la dette …
Lundi 4 juin
Marché - Rumeurs : des espoirs d'intervention des
banques centrales, sous la forme d'une baisse des taux en Europe et d'une
nouvelle injection de liquidités de la part de la Réserve fédérale américaine
(Fed), soutiennent les marchés
- UE –
Eurobonds : Les euro-obligations "seront envisageables à la fin d'un
processus d'intégration politique en Europe" (declaration de Steffen
Seibert, porte parole du Gouvernement Allemand) / "Ce qui est
envisageable, c'est qu'on ait les conditions qui permettent d'envisager des
eurobonds à la fin de ce processus", a-t-il dit, en ajoutant : "Nous
parlons de nombreuses années".
- UE – George
Soros : l’Allemagne a 3 mois pour sauver l’euro / la crise de l'euro (qui
est une crise des dettes souveraines couplée à une crise bancaire) menace de
détruire l'UE et de la plonger dans une "décennie perdue"(comme celle
traversée par l'Amérique latine dans les années 1980) / il s'attend à ce que
les élections prévues en juin en Grèce donnent naissance à un gouvernement pro
austérité incapable de tenir ses promesses / La crise grecque risque
d'atteindre son paroxysme à l'automne / D'ici là, l'économie allemande va
également s'affaiblir et il sera encore plus difficile à Angela Merkel de
persuader l'opinion allemande d'accepter des responsabilités européennes
supplémentaires / la fenêtre de tir est de trois mois / Une sortie de la Grèce
de la zone euro serait à ce stade forcément désordonnée et entraînerait quasi
certainement un effondrement de l'UE dans son ensemble / si la périphérie de la
zone euro concentre aujourd'hui toutes les inquiétudes, ce sont néanmoins les
pays du cœur du bloc qui apparaissent comme les grands responsables de la crise
/ "Le 'centre' est coupable d'avoir conçu un système défaillant, d'avoir
ratifié des traités défaillants, d'avoir mis en œuvre des politiques
défaillantes et d'avoir toujours fait trop peu, trop tard" / George Soros plaide
pour la création d'un mécanisme d'assurance des dépôts bancaires européens,
l'accès direct des banques au fonds de secours de la zone euro et une
régulation financière centralisée / Il a également appelé à faire baisser les
coûts d'emprunt des pays les plus lourdement endettés. "Il y a différentes
façons d'y parvenir (...) mais toutes nécessitent le soutien actif de la
Bundesbank et du gouvernement allemand" / "Nous devons faire tout ce
qui est en notre possible pour convaincre l'Allemagne de faire preuve de
leadership et préserver l'Union européenne"
- UE S&P :
Standard and Poor's voit "au moins une chance sur trois" que la Grèce
sorte de la zone euro, mais relativise toutefois les risques de contagion
Mise à jour / en complément de mon post - - > donc demande et obtention d'une aide pour le secteur bancaire Espagnol ...
RépondreSupprimerL'Espagne accepte une aide pour ses banques, avant d'affronter les marchés
De Sylvie GROULT (AFP) – Il y a 4 heures
MADRID — Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s'est dit dimanche "très satisfait" de l'aide européenne accordée aux banques de son pays, un sauvetage de cent milliards d'euros au maximum qui laisse à l'Espagne un répit, mais place son économie sous étroite surveillance.
Dès lundi, le pays affrontera le verdict des marchés, espérant une détente après s'être vu infliger ces dernières semaines des taux prohibitifs pour se financer.
Mariano Rajoy a tenté dimanche de rassurer : "Si nous n'avions pas fait ce que nous avons fait ces cinq derniers mois, ce qui se serait passé hier aurait été une intervention pour l'Espagne" dans son ensemble, a-t-il lancé devant la presse, rappelant le travail de réformes de son équipe.
"Je suis très satisfait, je crois que nous avons franchi une étape décisive", a ajouté le chef du gouvernement conservateur, très critiqué pour son silence samedi, au moment où se nouait l'accord entre l'Espagne et ses partenaires de la zone euro...
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